Avec ce temps maussade alors que nous sommes en plein dans l’été, il nous faut trouver le soleil ailleurs que dans le ciel, alors pourquoi pas dans nos assiettes. En effet, avec ses rondeurs et ses jolies couleurs qui vont de l’orange au rouge, il se retrouve dans nos paniers et dans nos recettes de cuisine. Mais que nous apporte-t-il réellement comme bienfaits ? C’est ce que vous apprendrez en lisant cet article !
D’où vient-il ?
L’abricot n’est pas tout jeune. On le connait depuis 4000 ans ! C’est grâce à Alexandre le Grand que nous le mangeons : en effet, il l’a rapporté d’une de ses conquêtes. L’abricot a pas mal voyagé : de Chine, il est passé par l’Inde et le Tibet. Jusqu’au Moyen- Age, on pense qu’il donne la fièvre et on a s’en méfie. Il faut attendre Louis XIV et son jardinier, pour le faire sortir de l’ombre et le rendre populaire.
Que nous apporte-t-il au niveau de notre santé ?
Avec sa belle couleur orangée, il nous offre une petite portion de lycopène et une énorme source de bétâ-carotène. On en compte 2000 microgrammes pour 100g ! Le betâ- carotène a la particularité de se transformer en vitamine A, qui elle, protège nos yeux.
Elle joue aussi un rôle dans notre système immunitaire, ce qui va aider notre corps à mieux se défendre. Le bêta-carotène permet aussi d’agir sur le taux de mauvais cholestérol et permet de le faire baisser.
L’abricot est une bonne source de vitamine C et d’anti-oxydants. Ces derniers vont bloquer les radicaux libres permettant d’avoir une action préventive sur les maladies cardiovasculaires, certaines maladies chroniques et sur certains cancers. Il est à noter que les abricots secs, souvent prisés par les sportifs, contiennent plus d’anti-oxydants que les fruits frais.
Dans trois abricots frais, il y a 1,8 g de fibres. Cette richesse est intéressante pour toutes les personnes qui souffrent de constipation. Cette concentration en fibres est aussi un atout dans le cancer du côlon mais aussi dans des maladies métaboliques comme, le diabète de type 2, cela va faciliter la satiété et cela offre aussi une prévention dans les maladies cardiovasculaires.
Des études divergent quant au rôle anti-inflammatoire de l’abricot. Certains vont dans ce sens et montrent que la consommation de trois abricots (japonais) par jour pourrait permettre de diminuer la gastrite chronique, liée à la présence de la bactérie Helicobacter pylori. Cela reste à confirmer.
Sa richesse en eau en fait un bon diurétique.
Grâce au potassium qu’il contient, il aura une action sur la contraction du muscle cardiaque. Quant au fer, il sera bien utile aux femmes comme aux hommes pour former leur hémoglobine.
Les personnes qui surveillent leur courbe de poids pourront le consommer car il est pauvre en calories. Le mois d’août clôture la saison de ce fruit, profitez-en encore pendant quelques jours ! Choisissez-le de qualité. A consommer sucré ou salé, dans les sauces salades, il se prête à bon nombre de fantaisies !
Recette du moelleux à l'abricot sans gluten, sans céréales modifiées, sans lait, vegan
Je vous propose une recette de moelleux à l’abricot.
Ingrédients pour 8 personnes :
- 100 g de farine de riz
- 100 g de poudre d’amande (attention à la composition)
- 50 g de fécule de pommes de terre (attention à la composition)
- 1 c à café de vanille liquide (attention à la composition)
- 80 g de sucre de canne bio
- 60 g d’huile de tournesol
- 1 sachet de poudre à lever SANS GLUTEN (attention à la composition)
- Abricots frais
- 30 cl de boisson végétale (riz pour moi)
- Margarine végétale ou huile pour graisser le moule
Préparation :
Faites préchauffer le four à 180°C.
Dans un saladier, mélangez tous les ingrédients secs ensembles : farine de riz, poudre d’amande, fécule de pommes de terre, sucre de canne bio, poudre à lever.
Ajoutez ensuite les ingrédients liquides, en les incorporant au fur et à mesure.
Dans un moule à manqué graissé, versez l’appareil liquide.
Lavez les abricots, découpez-les en deux, et dénoyautez-les.
Déposez-les sur la pâte.
Saupoudrez avec un peu de sucre avant d’enfourner à 180°C pour 30 à 45 minutes (selon votre four. La pointe d’un couteau doit ressortir sèche).
A la fin de la cuisson, sortez le moelleux et laissez-le refroidir hors du four.
