Marjorie Naturopathie (e.i)


Hygiéniste - Naturopathe à Chaponost (Rhône)
Accompagnement des douloureux chroniques


 


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Pourquoi limiter le sel dans les maladies auto-immunes ?


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Depuis fort longtemps, on sait que les personnes atteintes d’hypertension, et de maladies cardiovasculaires doivent limiter le sel. C’est aussi le cas pour les insuffisants rénaux, dont la balance sodium/ potassium sera vérifiée en néphrologie. En ces périodes estivales ou l’envie de passer des heures à cuisiner nous est passée, on va souvent vers une alimentation fraîche (avec des salades), simple, et vite faite, avec des viandes froides, des charcuteries qu’on retrouve à l’apéritif, mais pas uniquement. Peut-être choisirez vous d’achetez vos salades toutes prêtes, pour profiter plus longtemps des joies de la plage. Prenez-vous le temps de regarder la composition de la salade de carottes ? Du céleri rémoulade ? Vous serez impressionné par ce qu’il y a dedans ! Attardez-vous alors au dosage de sel….aië, ça pique ! Et qu’en est-il de l’impact du sel pour nous qui avons des maladies auto-immunes ? Drôle d’interrogation ! Comme si le sel pouvait avoir quelque chose avec ! Et bien oui, contre toute attente ! C’est ce que vous apprendrez dans cet article, qui ne manque pas de goût !

1- Qu’est-ce que le sel ?

Le sel est un minéral d’origine marine, dont la formule est NaCl. Dans des temps très lointains, les océans recouvraient la Terre. Le sel s’est alors déposé comme un millefeuille, en couche au fond des mers.

On le retrouve sous la forme de roches, de gemmes, ou bien dilué dans l’eau de mer de nos baignades estivales.

Il existe 4 sortes de sels :

  • La halite qui est le sel gemme
  • Le sel de mer qui est récolté par les sauniers pendant l’été
  • La saumure qui désigne de l’eau contenant un fort taux de sel gemme
  • Et le sel qui provient de nos végétaux : aussi étranges que cela paraisse, dans les zones où le sel est rare, on fait brûler les feuilles de certains végétaux pour récupérer les nombreux sels minéraux qu’ils contiennent dans leurs cendres.

2- Quel est son lien avec l’Homme ?

Dans l’histoire de l’Humanité, le sel a toujours tenu une place importante, tant pour l’alimentation des animaux que celle ses Hommes, pour la conservation des aliments, à titre d’impôt avec la gabelle au Moyen-Âge, dans des rituels religieux ou magiques.

En médecine et dans la pharmacopée, les Hommes s’en sont beaucoup servi pour améliorer l’état de leurs patients, et pour traiter leurs maux. On reconnaissait au sel des propriétés de cicatrisation qu’on utilisait sur les problèmes dentaires, sur les brûlures et certaines blessures. Le sel était utilisé pour réduire des enflures, on utilisait aussi le sel pour des gargarismes, ou encore lors de bains de pieds. Si les Hommes utilisaient ces techniques depuis la haute Antiquité, aujourd’hui encore, on retrouve son usage médical pour traiter les grands brûlés. Déjà dans l’Antiquité, le sel faisait partie des soins thermaux. Aujourd’hui, on l’utilise toujours pour des soins cosmétiques, comme avec le sel de la Mer Morte.

3- Quels rôles joue le sel dans les maladies auto-immunes ?

Le lien entre les maladies auto-immunes et le sel ne semble pas évident de prime abord, et laisse dubitatif. On voit mal en effet, quels rôles ces petits cristaux pourraient jouer sur nos maux. Et pourtant…trois études au minimum semblent aller dans ce sens. Elles démontrent que le sel, consommé en excès produirait des cellules qui pourraient créer des maladies auto-immunes, comme la sclérose en plaques (SEP).

Des chercheurs de l’université de Yale (Etats-Unis) indiquent donc le danger pour les consommateurs de « junke food » puisque l’alimentation qui y est servie est trop riche en tout, y compris en sel.
 

Une maladie auto-immune est caractérisée par le système immunitaire qui va attaquer les cellules de l’organisme, et des organes. Différents facteurs entrent en ligne de compte qui influent sur ces pathologies, comme la génétique, l’environnement, l’alimentation

Dans la revue « Nature », il est ainsi expliqué que, le chlorure de sodium consommé en excès, modifient les lymphocytes T (en particulier les TH7), qui vont alors produire une molécule pro-inflammatoire, qu’on retrouve dans la fibromyalgie, dans l’endométriose, dans l’obésité (…) : la cytokine. L’excès de sel a un impact sur les lymphocytes T : il les rend très agressives.
 

Ces tests ont été faits sur des souris qui ont consommé une nourriture hyper sodée. On retrouve cette problématique du sel dans le psoriasis, mais aussi dans la polyarthrite rhumatoïde.
 

Et pour conclure?

Bien que ces recherches demandent à être approfondies et élargies à l’Homme, cela doit forcément nous interroger sur notre hygiène alimentaire, et en particulier sur notre alimentation, et sur son rôle dans nos problématiques de santé. Limiter le sel on le savait déjà était bon dans le cadre des maladies cardiovasculaires, des maladies rénales, et pourquoi ne pas s’y mettre tous ? Votre naturopathe est là pour vous aider à équilibrer votre alimentation au quotidien, tout en gardant du goût et du plaisir à table. N’hésitez pas à prendre contact avec moi.


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